vendredi 11 mai 2012

Entrevue

Résumé de ma rencontre téléphonique avec un employé du CRE de la mauricie.

1-      Quelle est le potentiel d’exploitation en Mauricie?

Il y a un bon potentiel en Mauricie, car la roche le permet.

2-      Où sont les endroits où il y a le plus de chance d’exploitation en Mauricie?

C’est dans le coin de Bécancour.

3-      Quelles sont les conséquences environnementales?

Il y a plusieurs conséquences dont les chances que le gaz se disperse dans la nappe phréatique quand il la casse. Il y a aussi les contaminants qui peuvent contaminer le sol.

4-      Est-ce que ça vaut la peine même avec des effets négatifs?

Nous ne nous prononçons pas vraiment sur le sujet, nous sommes pour un moratoire sur le sujet.

5-      Est-ce rentable pour la Mauricie?

Je ne pourrais pas vraiment te dire oui ou non mais si les effets négatifs ne sont pas grands surement que ça pourrait être rentable.

6-      Avez-vous été abordé par des compagnies ou par le gouvernement?

Oui, par quelques compagnies à cause de notre mémoire mais sans plus.

7-      Êtes-vous pour ou contre un moratoire et pourquoi ?

Nous sommes pour, car ça va servir à faire la lumière sur le sujet des gaz de shale.

Article journalistique


Des séismes causés par les gaz de shale


Alexis Thibeault, Le martin
En Angleterre, le 1 avril 2011, un séisme d’une magnitude de 2.3 sur l’échelle de Richter a été enregistré dans la ville de Blackpool.
Selon des études faites sur le sujet, les tests de forage, faites dans la région, auraient provoqué des secousses sismiques. Bien-sûre, la compagnie se défend en affirmant que c’est « rare ». Quelle est la valeur de rare ? Est-ce 1% ou bien 8% ou plus. Nous ne le saurons jamais. Va s’en dire que c’est quand même arriver. Une fois la publication du rapport rendu public, des manifestants se sont tout de suite rendu sur le site pour montrer leur mécontentement.
De plus, une seconde secousse a frappé la région au plus deux mois plus tard. La magnitude de cette seconde était de 1.4 sur l’échelle de Richter. Ce petit séisme, mais assez important, a vraiment mis en rogne les élus locaux et les groupes écologistes. Ils ont donc mis la technique de fracturation hydraulique, utilisée sur place, en cause.
Au Québec
La province pense utiliser la méthode d’injection des eaux usées dans des forages futurs. En fait, le comité de l'Évaluation environnementale stratégique sur le gaz de shale propose d'évaluer les possibilités de mettre en place la technologie de stockage des eaux usées dans des formations géologiques profondes au Québec et de regarder les coûts relié à une telle pratique. Ce que dénonce Marc Durant, c’est qu’ils vont étudier les différentes possibilités et proposent aussi d’étudier les risques sismiques, mais ne font pas le lien entre les deux. Il existe des risques réels selon M. Durant. Selon lui, la fracturation hydraulique est beaucoup moins dangereuse. En Angleterre, c’était la fracturation hydraulique qui était la technique utilisée et vous avez vu les conséquences. Il faudrait donc faire un moratoire, selon moi, car les conséquences à ces gestes sont très importantes. Il ne faut pas prendre une mauvaise décision et puis la regretter.
Les conséquences à tous ça
En fait, il y a plusieurs conséquences. Une des plus importantes est l’environnement. Même s’il n’y a pas de séismes, l’utilisation de produits chimiques en grande quantité est nocive. Les leçons d'ailleurs via les médias et les rapports d'enquête sont de nature à nous inquiéter vivement. En l'absence d'études rigoureuses et validées connaît-on bien entre autres les spécificités du sous-sol de la vallée du Saint-Laurent. L'exploitation du gaz de shale correspond à une vaste expérimentation, aux dépens des citoyens et des écosystèmes. Il n'y a pas d'urgence, le gaz ne s'échappera pas. Le seul véritable facteur qui pousse à une exploitation rapide est l'expiration des permis octroyés aux compagnies. Un moratoire s'impose, dès maintenant. De plus, les gens ne veulent pas voir arriver des camions et une tour qui puise le gaz de shale dans leur cour. Les québécois sont pour la plupart contre l’exploitation des gaz de shale. On comprend bien pourquoi en voyant tous les arguments négatifs, cependant il en a des positifs mais sont-il assez fort pour combattre la pensée populaire?



Source bibliographique
 

CÔTÉ, Charles, (2012), Malgré le risque sismique, l'injection des eaux usées est envisagée au Québec, [En ligne], http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/gaz-de-schiste/201201/05/01-4482995-malgre-le-risque-sismique-linjection-des-eaux-usees-est-envisagee-au-quebec.php (page consultée le 3 mai 2012)

S.A, (2011), Un forage de gaz de schiste responsable de secousses sismiques en Angleterre, [En ligne], http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/11/02/un-forage-de-gaz-de-schiste-responsable-de-secousses-sismiques/ (page consultée le 3 mai 2012)

Collectif d’auteurs, (2010), Le gaz de schiste au Québec : Marketing social ou intelligence citoyenne? , [En ligne], http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/293637/le-gaz-de-schiste-au-quebec-marketing-social-ou-intelligence-citoyenne (page consultée le 3 mai 2012)

samedi 7 avril 2012

Controverses


Bonjour, dans ce billet, je traiterai des différentes controverses qu’il y a sur les gaz de shale. Que ce soit pour ou contre l’exploitation des gaz de shale, il y a des arguments. Je vais donc énumérer ces arguments tout en restant objectif dans mon approche de vous les présenter. Le premier paragraphe se constituera des points négatifs de l’exploitation du gaz de shale tandis que le deuxième, les points positifs seront traités.

Premièrement, l'exploitation du gaz de shale implique de nombreux problèmes. Entre autre, l’utilisation et la contamination de très grandes quantités d'eau, l’utilisation d'une quantité importante de divers produits chimiques et les risques d'émanation de gaz nocifs. Le problème d'acceptabilité sociale dans une zone d'exploitation densément peuplée, avec de nombreux conflits d'usage potentiels, dont l'usage industriel des meilleures terres agricoles est un autre problème. Ensuite, il y a l’absence de réglementation, la gestion des risques et mesures d'urgences inexistantes ou inadéquates. Les techniques d'extraction, sont également un problème, car ils génèrent beaucoup de gaz à effet de serre et mettent à disposition de nouvelles ressources en hydrocarbure de nature à accroître la demande. L’absence d'études sur le bilan carbone et les retombées économiques douteuses en raison, entre autres, des nombreuses externalités démontrent le problème entourant ces gaz. De plus, les «leçons d'ailleurs» via les médias et les rapports d'enquête sont de nature à nous inquiéter vivement. En l'absence d'études rigoureuses et validées, connaît-on bien entre autres les spécificités des sous-sols. Les chiffres avancés sont très contestables en matière de retombées collectives, car c’est tout au privé! Il existe des liens étroits entre les différentes problématiques énergétiques au Québec: le gaz de shale, le forage pétrolier, les ports méthaniers, les pipelines, le nucléaire, les petites centrales, le développement de l'éolien, etc. Une réflexion en profondeur est essentielle à cette étape d'un tournant énergétique majeur au Québec. Voilà donc quelques-unes des bonnes raisons de s'opposer au gaz de shale.

Deuxièmement, le gaz naturel et le développement du gaz de shale sont des industries qui ne diffèrent en rien des industries comme celles de l'aluminium, l'extraction minière, les pâtes et papiers ou les industries hydroélectriques qui ont été opérées de façon sécuritaire au Québec pendant des décennies. Cette industrie demande des matières premières comme l'eau et des produits chimiques qui sont aussi utilisés dans d'autres industries. Tout comme les autres industries, elle s'opère en sécurité au Québec et dans d'autres provinces du Canada depuis des années. Le développement du gaz de shale au Québec utilisera moins de 2% de l'eau utilisée par l'industrie des pâtes et papiers et 3% de l'eau utilisée par l'industrie minière. L'eau est approvisionnée à partir des rivières et des cours d'eau et non d'aquifères souterrains. Les innovations dans la technologie de forage horizontal permettent d'utiliser qu'une très petite surface de terrain, l'utilisation de moins de 0,02 km carré du sol permet d'extraire du gaz sur plus de 5 km carré sous la terre, permettant aux agriculteurs de maximiser l'utilisation de leur terre en plus de leur donner accès à de nouveaux revenus. Les lois et règlements du Québec encadrent le processus de forage. Cela inclus notamment la Loi sur les mines, la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles et la Loi sur la sur la qualité de l'environnement. L'utilisation du gaz naturel produit moins d'émissions que l'huile de chauffage utilisée par plusieurs familles au Québec et moins que le diesel ou l'essence pour alimenter les véhicules. De plus, en éliminant les coûts de transport associés au déplacement du gaz naturel à travers le pays, on réduirait aussi le niveau d'émissions. Ensuite, plus d'un million de puits ont été forés en Amérique du Nord et ce n'est pas une industrie qui manque d'expertise technique ou d'études. C'est une industrie bien établie. Les écologistes suggèrent que les avantages économiques associés au développement du gaz de shale au Québec ne profiteront qu'aux entreprises privées. Les emplois sont un avantage à la personne qui obtient le travail. Le bas prix pour le gaz naturel est un avantage au propriétaire d'une maison qui l'utilise. Le loyer pour l'utilisation provisoire d'une terre est un avantage au fermier. Les contrats pour des entreprises locales sont un avantage à ces entreprises. L'accès au gaz sur la rive-sud du fleuve est un avantage à ceux qui y gagnent l'accès. Les impôts payés par des travailleurs et entreprises locales, les droits sur la production du gaz, les impôts fonciers sur des installations liées au gaz et les émissions réduites sont tous des avantages publics.  Les sources d'énergie comme l'éolien et le biodiesel sont coûteuses. Le développement de ces sources d'énergie est financé par l'État à partir de l'argent provenant des contribuables. Les droits sur le gaz naturel permettraient au gouvernement d'accorder des subventions pour l'énergie alternative. Une stratégie énergétique complète est essentielle pour le Québec afin de gérer efficacement ses ressources de gaz naturel abondantes. Même si c'est une excellente source d'énergie renouvelable et propre, l'hydroélectricité ne peut pas satisfaire les demandes d'énergie entières de la province. Alors, le gaz de shale est une partie intégrante de la stratégie énergétique du Québec.

En conclusion, j’espère vous avoir fait réfléchir sur les controverses du gaz de shale. J’espère également avoir fait mon billet le plus objectivement possible. Les différentes controverses nous permettent de voir toute la difficulté, pour un gouvernement par exemple, de choisir si oui ou non il exploitera le gaz de shale. Merci de m’avoir lu. À suivre…

jeudi 5 avril 2012

Appréciation du cours !

J'apprécie bien le cours d'enjeux géographique. C'est une façon différente d'apprendre sur un sujet, que nous avons nous même choisis. De plus, j'aime bien le fait que nous réalisons un blog tout au long de la session, c'est beaucoup plus intéractif qu'un projet que nous remmettons à la fin de la session. Par contre, j'aime moins le reste de la matière. Mais l'enseignant l'enseigne tellement bien que c'est quasiment intéressant ( est-ce que c'est bien dit Martin ? ). En conclusion, je recommenderais ce cours à de futur étudiant, sans problème. Prochain billet sur les controverses...

dimanche 4 mars 2012

Acteurs !


Les gaz de shale suscitent beaucoup de controverses, soient positives ou négatives, mais qui est vraiment préoccupé par ces enjeux?  Dans le billet de cette semaine,  je vous énumérerai les différents acteurs dans cette lutte à n’en plus finir. Les acteurs sur le gaz de shale sont le gouvernement, les entreprises qui exploitent cette ressource, les citoyens qui ont des terres où il y a du gaz naturel et les différents groupes écologistes.

Premièrement, le gouvernement est un acteur principal dans le dilemme des gaz de shale. C’est au gouvernement à qui revient de prendre les décisions en matière de stratégie énergétique, économique et environnementale. Afin de mieux jouer son rôle d’ambassadeur, il doit adopter un point de vue aussi objectif que possible. Le gouvernement du Québec n’a pas encore demandé un moratoire sur les gaz de shale, mais a quand même fait un rapport d’enquête et une audience sur le sujet qui a été mis en ligne par le BAPE. De plus, selon plusieurs, le gouvernement Charest a cédé au privé l’énergie du Québec  sans le consentement de la population.

Deuxièmement, les entreprises privées ont aussi un grand rôle à jouer dans la situation du Québec et des gaz de shale, si on se fit que le premier ministre Charest donne les énergies et demande très peu de redevances. En effet, au Québec, les entreprises privées ont le droit de faire des recherches, mais pas de l’exploiter, cependant si une  entreprise trouve le gaz, il lui appartient. De plus, un ancien premier ministre du Québec est dans  le camp des gaz de shale. Lucien Bouchard est devenu président de l’association pétrolière et gazière du Québec. Il affirme qu’il faut accepter de prendre certains risques, car c’est l’avenir du Québec. Mais en étant président d’une association qui le presse comme celle des gaz, est-ce que ses affirmations sont crédibles ?

Troisièmement, les habitants qui sont, selon moi,  les acteurs les plus importants dans le sujet des gaz de shale. Les personnes les plus touchées par une possible exploitation des gaz de shale sont les habitants. L’expérience de l’exploitation en Pennsylvanie sur les gaz de shale montre qu’elle entraîne des nuisances indéniables au niveau local comme de la pollution de l’air, du bruit ainsi que la dégradation du paysage. Cette exploitation  a un impact certain sur les activités locales telles que le tourisme et l’agriculture.

Quatrièmement, les groupes environnementalistes ont aussi un rôle à jouer dans cette lutte à n’en plus finir. Ces groupes se soucient des effets négatifs que pourraient amener une exploitation à grande échelle des gaz de shale. La technique de fracturation hydraulique, qui demande une grande utilisation d’eau, mais aussi d’additifs chimiques, et dont les retombées environnementales incluent la pollution des nappes aquifères, suscite la fureur des écologistes. Ils soulignent également le retour en arrière que constitue cette source d’énergie, car le gaz naturel reste une ressource fossile. Selon eux, les efforts devraient être focalisés sur le développement des énergies renouvelables.


En conclusion, les différents acteurs sont le gouvernement, les entreprises privés, les citoyens et les groupes écologistes. Ils y a donc plusieurs personnes concernées par cet enjeu. Prochain billet sur les controverses. À suivre …

jeudi 23 février 2012

Les conséquences

Bonjour, dans ce billet je traiterai des conséquences qu’on les gaz de shale.  Les conséquences ne sont pas encore connus tout à fait, mais il y en a c’est sure. Il y a les conséquences environnementales, sociales et économiques.

Premièrement, l'exploitation du gaz de shale implique de nombreux problèmes, dont les conséquences environnementales. L’utilisation et la contamination de très grandes quantités d'eau, alors que les plans d'eau sont en bas des niveaux historiques, n’est pas vraiment sensée. L’utilisation d'une quantité importante de divers produits chimiques qui en plus est multipliée par le nombre de puits et par le nombre d'années peut être nocive pour la nature. Il y a des risques d'émanation de gaz nocifs, dont le radon et le méthane. De plus, si le gaz naturel emprisonné dans le shale s’échappe, il remontera et polluera la nappe phréatique. La gestion des risques et mesures d'urgence est inexistante ou inadéquate. Les techniques d'extraction génèrent beaucoup de gaz à effet de serre et met à disposition de nouvelles ressources en hydrocarbure ce qui fera accroître la demande. De plus, on n'a pas actuellement l'équipement pour éteindre un feu de gaz naturel. Ensuite, les «leçons d'ailleurs» qui nous viennent des médias et des rapports d'enquête sont de nature à inquiéter vivement, par exemples les fuites, les explosions et les incendies et les fissures dans le ciment. Il y a une absence d'études rigoureuses et validées. Connaît-on bien, entre autres, les spécificités du sous-sol de la vallée du Saint-Laurent et la dynamique de circulation des eaux profondes et des gaz souterrains? L'exploitation du gaz de shale correspond à une vaste expérimentation, aux dépens des citoyens et des écosystèmes.

Deuxièmement, il y a les conséquences sociales. Le problème d'acceptabilité sociale dans une zone d'exploitation densément peuplée, avec de nombreux conflits d'usage potentiels, dont le plus important, l'usage industriel des meilleures terres agricoles. Évidemment, les citoyens craignent l'effet que tout cela aura sur leur qualité de vie et sur la valeur des propriétés, car un puits de gaz de shale  n’est pas  beau esthétiquement et crée de la pollution.

En troisième cas, il y a les causes économiques. Les retombées économiques sont douteuses en raison, entre autres, des nombreux acteurs présents. Les messages concernant les retombées économiques et les emplois potentiels de cette filière se basent sur un scénario de développement à grande échelle, avec évidemment des impacts à grande échelle, ce n’est pas nécessairement le cas qui se produira. De plus les profits de ce gaz sont très contestables en matière de retombées collectives, car il y a beaucoup de privé. Les activités gazières en cours deviennent inquiétant et pourrait s'avérer très coûteux pour le Québec s'il fallait racheter les droits de produire.

 
Pour conclure, les conséquences prennent une très grande place dans le choix d’exploiter les gaz de shale. De plus, le gaz est là depuis des millions d'années, il ne se sauvera pas, donc nous devrions regarder tout les avantages et désavantages avant de commencer cette exploitation.  On doit prendre le temps de bien faire les choses.

dimanche 19 février 2012

Les différentes causes

Bonjour dans ce billet, je traiterai des causes par rapport à l’exploitation des gaz de shale. Les gaz de shale sont exploités depuis le 21eme siècle. Les différentes causes sont économiques, environnementales et d’indépendance au gaz naturel.
Premièrement, les causes économiques sont très importantes dans le débat, présentement, sur les gaz de shale. Les écologistes affirment que les avantages économiques associés au développement du gaz de shale au Québec ne profite qu'aux entreprises privées.Cependant, les emplois sont un avantage à la personne qui obtient le travail. Le bas prix pour le gaz naturel est un avantage au propriétaire d'une maison qui l'utilise. Le loyer pour l'utilisation provisoire d'une terre est un avantage au fermier. Les contrats pour des entreprises locales sont un avantage à ces entreprises. L'accès au gaz sur la rive-sud du fleuve est un avantage à ceux qui y gagnent l'accès.De plus, les impôts payés par des travailleurs et entreprises locales, les droits sur la production du gaz, les impôts fonciers sur des installations liées au gaz et les émissions réduites sont tous des avantages publics.  Plusieurs millions de dollars d'investissements ont été faits à travers le Canada et les États-Unis pour développer une source plus propre et efficace d'énergie. Le gaz de shale représente maintenant environ 15% à 20% du gaz naturel en Amérique du Nord. La leçon apprise est que ce gaz est moins cher que celui provenant d'un terminal méthanier. Les sources d'énergie comme l'éolien et le biodiesel sont coûteuses. En plus, les droits sur le gaz naturel permettraient au gouvernement d'accorder des subventions pour l'énergie alternative.


Deuxièmement, il y a les causes environnementales qui sont, pour les exploiteurs de gaz de shale, très peu nuisibles. Le développement du gaz de shale au  Québec utilisera moins de 2% de l'eau utilisée par l'industrie des pâtes et papiers et 3% de l'eau utilisée par l'industrie minière. L'eau est approvisionnée à partir des rivières et des cours d'eau et non d'aquifères souterrains. Les produits chimiques, fortement dilués, utilisés pour  le développement du gaz de shale ont une concentration de moins de 0,005%. On les retrouve dans des produits généralement utilisés pour l'entretien ménager. En plus, le benzène et le diesel ne sont jamais utilisés. L'utilisation du gaz naturel produit moins d'émissions que l'huile de chauffage utilisée par plusieurs familles au Québec et moins que le diesel ou l'essence qui sert pour les véhicules. En effet, en éliminant les coûts de transport associés au déplacement du gaz naturel à travers le pays, on réduirait aussi le niveau d'émissions. Les industries ont investi temps, efforts et argent au Québec depuis vingt ans et le gouvernement souhaite aller de l'avant avec une nouvelle loi sur les hydrocarbures. Le dépôt d'une loi moderne démontre toute la vision dont les gaz de shale font preuve. L'entreprise gazière et pétrolière a foré des centaines de puits au Québec et opère depuis plus de 30 ans. Actuellement, chaque puits exige plusieurs permis environnementaux. Il y a donc, aujourd'hui, une compréhension très claire de l'impact environnemental.


Finalement, les gaz de shale apportent une dimension d’indépendance des gaz naturels envers les autres pays producteurs. Avec une extraction de gaz de shale, le Québec pourrait, avec ces réserves, ne pas être dépendant des hausses de prix du gaz naturel. En plus, l’hydroélectricité, même si c'est une excellente source d'énergie renouvelable et propre, ne peut pas satisfaire les demandes d'énergie entières de la province. Le gaz de shale est une partie importante de la stratégie du Québec.







Merci d'avoir consulté mon blog. Je sortirais un autre billet, bientôt, qui portera sur les conséquences des gaz de shale. À suivre...